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01.02.22 | 3,7 millions d'aides de l’Europe pour soutenir les travailleurs d'Airbus licenciés suite à la crise

En ce début d’année, j’ai endossé la responsabilité de rapporteure du Parlement européen pour la mobilisation d’une aide de 3,7 millions d’euros à destination de travailleurs licenciés par Airbus dans les Pays de la Loire et en Occitanie au plus fort de la crise. C’est avec satisfaction que j’accueille l’adoption de mon rapport à une large majorité  (40 voix en faveur et 1 contre) permettant de débloquer ces fonds avec effet rétroactif.    

Le secteur aérien a été fortement touché par la pandémie. En 2020, il y a eu 60% de passagers de moins que l’année précédente, ce qui a fait chuter les commandes des compagnies en difficulté et a entrainé des licenciements chez les constructeurs. Très rapidement, les autorités françaises ont eu un rôle déterminant en réduisant drastiquement le nombre de personnes licenciées. Dans le secteur aérien, sur 4 248 postes touchés en Pays de la Loire et en Occitanie, 2002 ont finalement pu être sauvés grâce aux mesures de chômage partiel et d’aides diverses, tel que le plan d’aide pour le secteur aéronautique. Cette action a été saluée par mes collègues parlementaires de la commission des budgets. 

Maintenant, l'Europe intervient en complément pour soutenir les travailleurs licenciés. 

  • Dans le cas où les bénéficiaires ont souhaité accepter un nouveau travail, cette aide européenne prévoit une allocation mensuelle pour encourager leur réinsertion professionnelle en assurant un revenu décent.
  • Dans le cas où les bénéficiaires ont souhaité créer leur propre projet, cette aide européenne octroie une prime de 15 000 euros par personne et prévoit aussi des formations pour aider à la création d’entreprise.  

Ce sont plus de 3,7 millions d’euros qui sont reversés par l’Europe à près de 300 anciens salariés. J’ai eu le plaisir d’avoir le retour de plusieurs bénéficiaires du programme qui ont exposé leurs projets de reconversion, et la manière dont l’aide européenne leur avait permis de se reconvertir. Viticultures, maraîchages...sont des exemples de projets qui sont nés de cette action et qui participent à la diversification économique dans le territoire et encouragent l’entreprenariat. Bien que la somme de 15 000 euros n’ait pas toujours été suffisante à elle seule pour créer une entreprise, elle a toujours constitué a minima un apport bienvenu et non négligeable pour effectuer les premiers investissements.   

 Via ce fonds solidaire, l’Europe démontre, si ce n’est pas déjà fait, qu’elle soutient les citoyens en période de crise. Une Europe sociale qui permet de rebondir malgré la pandémie en octroyant aux bénéficiaires des moyens et un accompagnement concret pour avoir un emploi durable

Mon rapport recommandant au Parlement d'approuver cette aide européenne devra maintenant être confirmé en séance plénière à Strasbourg la semaine du 14 au 17 février !